Japon : victoire écrasante du référendum en faveur de l’exclusion d’une élue mythomane se disant victime de viol

Sigmar Polaris
Démocratie Participative
08 Décembre 2020

Les féministes ont peur du samouraï

Le Japon vient de détruire le mouvement vaginocratique #MeToo. Le peuple a puni sévèrement une mythomane qui avait essayé d’utiliser une accusation de viol pour essayer de prendre le pouvoir.

20 Minutes :

Une élue locale japonaise qui a accusé le maire de sa ville de viol a été évincée par un référendum à l’appel des autres conseillers municipaux. Ceux-ci jugeaient que les accusations de leur collègue nuisaient à la réputation de la cité.

Shoko Arai, 51 ans, a accusé l’an dernier le maire de Kusatsu, localité réputée pour ses sources thermales à 150 km au nord-ouest de Tokyo, de l’avoir forcée à avoir une «relation sexuelle» avec lui dans son bureau plusieurs années auparavant. Elle a dénoncé les faits lors d’une conférence de presse, expliquant avoir été trop effrayée pour porter plainte à ce moment-là.

Mme Arai avait alors été exclue une première fois par ses pairs, qui jugeaient que ses propos «scandaleux» avaient nui à «la dignité» du Conseil municipal, mais la décision avait été annulée par les autorités départementales. Les élus locaux ont par la suite récolté suffisamment de signatures pour organiser un référendum, a rapporté la chaîne de télévision publique japonaise NHK.

«Le référendum a eu lieu suivant la loi. Nous voulons travailler à restaurer la réputation souillée de notre ville», a déclaré un porte-parole de la municipalité à la NHK. Il a précisé à l’AFP que «2542 des 2835 votants se sont prononcés en faveur de la révocation» de la conseillère, sur 5283 électeurs inscrits au total.

90% de la population a voté pour l’exclusion de la féministe. Il y a des choses qui ne changent pas.

Mme Arai, qui était la seule femme élue au Conseil municipal de Kusatsu, a jugé la décision «injuste» et déclaré qu’elle «ne se laissera(it) pas intimider par la pression du pouvoir», a rapporté le quotidien Asahi.

Le maire Nobutada Kuroiwa, aujourd’hui âgé de 73 ans, «m’a soudain attirée vers lui, m’a embrassée et m’a poussée à terre», «je n’ai pas pu le repousser», avait-elle raconté à la presse l’an dernier.

M. Kuroiwa a déposé plainte pour diffamation, réfutant les accusations au motif que la porte et les rideaux de son bureau étaient ouverts ce jour-là.

Il faut vite organiser des référendums identiques en Europe.

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