Islamophobie : Mohamed injustement condamné pour avoir menacé d’égorger un couple de Blancs et leur nourrisson

Leutnant
Démocratie Participative
05 avril 2019

Racisme structurel, 450,090e épisode.

Nice Matin :

Un couple de policiers en civil, en week-end, promène son bébé de 8 mois en poussette. Ce 30 mars, il passe à proximité du McDonald à Cannes, rue Félix-Faure. Le père voit débouler un chien qui arrive à fond de train en laissant traîner sa laisse derrière lui.

« J’ai eu peur pour mon enfant. J’ai mis le pied sur la laisse pour stopper l’animal », déclarera-t-il à l’audience de lundi au tribunal correctionnel de Grasse, présidé par Martin Delage.

Le propriétaire de l’American Staffordshire Terrier de 5 mois, fort mécontent de voir son chien empêché de divaguer, menace et insulte copieusement le couple.

Mohamed, un Cannois de 26 ans hurle: « Je vais t’égorger, j’ai fait 4 ans de prison, on nous connaît nous, on nous appelle les jumeaux. Je fais ce que je veux avec mon chien, t’es qui toi, t’es de la police? »

Justement, le père de famille s’identifie auprès de l’énergumène, un garçon fluet portant cheveux longs en queue-de-cheval. Pas impressionné malgré la carrure athlétique du policier municipal contrastant avec son aspect chétif, il compte sur le concours de ses amis groupés autour de lui.

Huit mineurs dont le plus violent est prêt à en découdre: « Si tu le touches, je te frappes« . Mohamed en rajoute: « Qu’est-ce que tu veux faire avec ta plaque en carton ? »

Alertés par l’épouse du policier, elle-même fonctionnaire de la police nationale, deux équipages viennent interpeller Mohamed et l’un des mineurs qui s’était montré le plus virulent.

Au grand soulagement des clients de l’établissement et de ceux alentours qui, par cette belle journée, étaient importunés par les agissements imbéciles de la bande et avaient déjà alerté le vigile.

En effet, avant l’incident, les jeunes s’amusaient à exciter le chien à la forte mâchoire malgré son jeune âge.

Il s’en prenait alors à un des ados, cherchant à lui « mordiller » le mollet comme l’indiquent les images extraites de la vidéosurveillance. Puis, il s’est enfui à la poursuite d’un autre, croisant la route des victimes. « Il n’a pas besoin de muselière mon chien. J’ai eu peur quand il m’a dit, “je vais shooter ton chien” ! », proteste le prévenu.

« J’étais pompier pendant 17 ans à Paris et j’ai vu ce que la morsure d’un tel animal pouvait occasionner sur un enfant. J’ai pas voulu prendre de risque et qu’il s’approche de la poussette », affirmera le policier.

« Moi, j’aurais fait la même chose! », déclare le procureur de la République, « c’est un acte courageux. Entouré par sa bande, le prévenu s’est senti en position de force en menaçant les victimes, les faits sont inadmissibles! » Avec déjà treize mentions à son casier judiciaire et une condamnation récente par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à 9 mois de prison pour outrages et rébellion, le ministère public requiert un an de prison avec mandat de dépôt.

Aux intérêts de son client Me Stalteri convient « qu’il a tourné la page et est bien intégré à la société puisqu’il a obtenu un CDI dans le bâtiment. Il a promis désormais de tenir son chiot en laisse, animal qu’il considère comme son bébé, et ne le laissera plus divaguer ».

Le tribunal a reconnu Mohamed coupable des faits reprochés, le condamnant à 1 an de prison avec mandat de dépôt et 800 euros de dommages et intérêts en faveur des victimes.

Traduction de l’état d’esprit de Mohamed : « Sales chofas, bande de bâtards, niquez vos mères, sur l’coran, j’vous nique tous, Français de merde ! »

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