Grèce : les nationaux-socialistes du mouvement SPARTIATES font leur retour au parlement

La rédaction
Démocratie Participative
26 juin 2023

 

En Grèce, les élections générales ont consacré l’effondrement de la gauche radicale(ment pro invasion).

En revanche, le parti affairiste pro-ZOG est arrivé en tête avec pas moins de 40,5% des voix.

La nouveauté, c’est la présence de différents partis nationalistes qui au total rassemblent 12% des suffrages. C’est surtout la nouvelle formation appelée Spartiates qui impressionne.

Elle a remporté près de 5% des suffrages et 12 sièges alors qu’elle est l’émanation directe de l’Aube Dorée.

Spartiates est un nom excellent pour une formation nationaliste grecque. En fait, la Grèce aurait toujours dû avoir un parti nationaliste avec un tel nom.

Il est soutenu par le camarade Kasidiaris, ancien cadre d’Aube Dorée, héros national-socialiste emprisonné par les juifs après la dissolution du parti. Kasidiaris a essayé de se présenter lui-même à la tête d’un nouveau parti, mais le région l’en a interdit.

Ekathimerini :

Vassilis Stingas – qui a fondé le parti en 2017 après une trajectoire de plus en plus à droite qui a commencé dans le Printemps politique d’Antonis Samaras, avant de passer par le Rassemblement orthodoxe populaire de Giorgos Karatzaferis et le Rassemblement national radical de Vassilis Kapernaros – a remercié Kasidiaris pour son soutien dimanche soir. M. Kasidiaris est l’un des dizaines de membres clés du parti néonazi Aube dorée, aujourd’hui disparu, qui ont été condamnés pour appartenance à une organisation criminelle, entre autres chefs d’accusation. Il a tenté de se présenter aux élections du 21 mai et du 25 juin sous différentes formes, mais sa candidature a été bloquée par la Cour suprême.

Avec les partis ultranationalistes Greek Solution et Niki, l’extrême droite semble avoir obtenu plus de 12 % du vote populaire.

Kasidiaris est un héros comme il en est peu en Europe. Il a été honteusement condamné par le régime à 13 ans de prison pour sa seule appartenance à Aube Dorée, un parti interdit sur ordre direct du Congrès juif mondial.

Malgré tout, il continue son combat depuis sa prison, à l’image d’Adolf Hitler à Landsberg.

Le JDD :

Il ne pourra pas se présenter aux législatives du 21 mai. La justice grecque a décidé mardi de bannir du scrutin le parti d’extrême droite « Les Hellènes ». Ce parti a été fondé par Ilias Kassidiaris, un ancien cadre de la formation néonazie Aube dorée. L’homme de 42 ans, violent, négationniste et raciste, avait été condamné à 13 ans et demi de prison ferme pour son appartenance à une « organisation criminelle ». Ce jugement faisait notamment suite à l’assassinat en 2013 d’un rappeur antiraciste, Pavlos Fyssas. Ilias Kassidiaris a fait appel de la décision. Incarcéré dans une prison de haute sécurité, l’homme a, depuis sa condamnation, continué ses activités politiques. Depuis sa cellule, il s’adresse ainsi régulièrement à ses sympathisants par des messages vocaux diffusés sur sa chaîne Youtube qui compte plus de 135 000 abonnés. Plusieurs vidéos ont également dépassé les 200 000 vues. Son compte Twitter, suivi par 40 000 abonnés, est également actif.

Comment communique-t-il depuis la prison ? Depuis sa prison de Domokos, à 250 kilomètres au nord d’Athènes, Ilias Kassidiaris a réalisé plusieurs interviews dans des médias d’extrême droite et a participé à plusieurs réunions de son parti. Pourtant les téléphones portables sont censés être interdits en prison. À un moment donné une fouille avait été ordonnée dans la cellule d’Ilias Kassidiaris mais aucun téléphone n’avait été découvert. Certains gardiens de prison octroient toutefois un téléphone portable à des prisonniers, en échange d’une somme d’argent. On ne sait pas s’il se l’est procuré de cette manière.

Que sait-on de lui ? Antivax durant la pandémie, Ilias Kassidiaris, ancien député d’Aube dorée de 2012 à 2019, soutient Vladimir Poutine et s’oppose au soutien grec à l’Ukraine. Antimigrant, il appelle à expulser l’ensemble des sans-papiers du pays. Ilias Kassidiaris affiche aussi ses sympathies pour le Troisième Reich : il s’est fait tatouer une croix gammée sur son bras gauche. Kassidiaris est coutumier des diatribes antisémites, des outrances nationalistes et des accès de violence. « Ses excès lui donnent de la popularité auprès des électeurs en colère. Son côté « je crie, je dis tout ce qu’il ne faut pas dire, je parle mal et je me conduis mal », cela le différencie parmi les autres, même ceux de l’extrême droite », estime Joëlle Dalègre, historienne spécialiste de la Grèce contemporaine à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco).

Lors d’une émission télévisée en 2012, il avait giflé une députée communiste et jeté son verre d’eau à la figure d’une élue de gauche.

Un épisode resté dans les mémoires.

Pourquoi c’est important. Avant la décision de justice, le nouveau parti néonazi était crédité d’un peu plus de 3 % des suffrages, un score supérieur au seuil fixé pour siéger au Parlement. Au pic de la crise financière, les scores électoraux d’Aube dorée avaient alarmé l’Europe entière. En effet, aux législatives de 2012, le parti néonazi avait réussi à décrocher 18 sièges avec un score de 7 % des suffrages et avait réussi à se maintenir au Parlement jusqu’en 2019.

L’interdiction du parti néo-nazi a notamment pu avoir lieu grâce à un vote positif du Parlement. La mesure était notamment poussée par le Premier ministre de droite Kyriakos Mitsotakis, engagé dans un combat difficile pour sa réélection. Certains à gauche laissaient entendre qu’il s’agissait d’une manœuvre électorale de sa part pour récupérer les voix de l’extrême droite.

Et justement, le camarade Kasidiaris a réagi officiellement via son compte Twitter depuis sa cellule.

Traduction :

Aujourd’hui, c’est un triomphe sans précédent des Grecs qui se battent pour leur patrie et, en même temps, une débâcle sans précédent du système de pouvoir. Pendant quatre ans, j’ai été confronté à une guerre totalitaire qui, en apparence, me visait, mais qui, en réalité, était dirigée contre le libre arbitre des citoyens, les élections libres et la démocratie elle-même. En fin de compte, le système a été battu à plate couture ; il n’a pas réussi à interdire la demande fervente de centaines de milliers de Grecs en faveur d’une opposition nationale forte. Le premier pas a déjà été fait vers l’établissement d’un parti national fort dans la vie politique du pays, comme c’est le cas aujourd’hui dans les États européens les plus sérieux. Le gouvernement a tenté de contrecarrer ce fort courant paneuropéen par mon emprisonnement illégal, des interdictions frauduleuses et des amendements anticonstitutionnels. Il a échoué lamentablement, car plus on attaque violemment une idée, plus on l’enracine et la consolide dans la conscience du peuple et de la nation.

Le système a propagé l’idée que les Spartiates n’avaient aucune perspective en raison du peu de temps dont ils disposaient pour se préparer ; ils pensaient que nous tomberions pour le prix des armes, comme les Spartiates aux Thermopyles, mais en pratique, nous avons été victorieux comme les Athéniens à Marathon. Nous avons écrasé un ennemi arrogant et hautain, qui disposait d’une grande supériorité numérique, mais qui manquait de stratégie de haut niveau. Dans la première phase de la bataille de Marathon, les Perses ont submergé le centre grec délibérément affaibli et pensaient avoir gagné. Mais au même moment, les Grecs les ont débordés, encerclés et réduits à néant au milieu de la plaine. Sun Tzu, dans L’art de la guerre, dit que la stratégie accompagnée de manœuvres tactiques est le chemin le plus sûr vers la victoire, tandis que les manœuvres tactiques sans stratégie sont le bruit qui précède la défaite. Depuis des mois, le système fait un bruit incroyable, vantant ses amendements anticonstitutionnels successifs, allant jusqu’à l’intrusion criminelle et la tentative criminelle de corruption de hauts fonctionnaires judiciaires. Ces manœuvres non autorisées ne sont pas seulement le bruit qui précède la défaite, elles sont la meilleure publicité et la preuve la plus tangible du caractère véritablement antisystème de la lutte nationale.

Cette lutte et la fière victoire du 25 juin sont la propriété de tous les Grecs qui pensent, des centaines de milliers de nos concitoyens qui ont été vilipendés, marginalisés et qui ont perdu le droit sacré du vote libre lors de la première élection. Je remercie chaleureusement tous ceux qui se sont battus avec abnégation, en soutenant de toutes leurs forces cet effort national, qui est au-dessus des personnes et des partis et qui obéit à la loi suprême du salut de la patrie. Je salue cette victoire en tant que simple messager de l’idée nationale et je proclame fièrement Nenikkamen. Après quatre années de pierre dans des prisons de haute sécurité, je ressens moi aussi la même fatigue mortelle, le même épuisement indescriptible que le bûcheron du Marathon. Je suis également prêt à m’effondrer, mais je resterai debout, je reprendrai des forces et je reviendrai au centre de la vie politique, renforcé et revalorisé. Dans quelques mois, la longue période de ma détention injuste et illégale prendra fin, je serai à nouveau libre et je reviendrai vigoureusement sur le front de la lutte nationale, que je n’ai jamais abandonnée et pour laquelle j’ai été privé du bien suprême qu’est la liberté. Chaque perte personnelle, chaque sacrifice petit ou grand équivaut à un éloge et à une louange, c’est le prix nécessaire que chaque Grec doit à l’Histoire, aux Ancêtres et à la Grèce éternelle.

C’est un bon état d’esprit.

Les Spartiates doivent marcher sur Athènes.

Le Forum EELB sera prochainement de retour