Grèce : à peine élu, le premier maire juif de l’histoire du pays annonce vouloir promouvoir le multiculturalisme judéo-islamique

Le Libre Panzer
Démocratie Participative
07 juin 2019

Nos meilleurs alliés contre l’islamisation de l’Occident s’allient aux musulmans.

Deutsche Welle :

Le conseil central juif du pays a salué la victoire de Moïse Elisaf. Descendant de survivants de l’holocauste, il servira la ville qui fût autrefois débordante de vie juive ; il veut à nouveau en faire une destination multiculturelle.

Oy vey !

« David, la naïveté du goy est sa plus grande faiblesse »

Dimanche dernier, Moïse Elisaf a été le premier maire juifd’une ville grecque à être élu dans l’histoire moderne. Il a battu d’une courte avance le maire sortant de Ioannina, Thomas Begas, lors du second tour des élections, obtenant 50,3% des voix.

Il a déclaré à la DW que ses efforts ces dernières années avaient payé et que sa victoire envoyait le message clair que la ville rejette les préjugés et le fanatisme.

Les préjugés et le fanatisme des juifs ne sont pas concernés.

Uniquement celui des Grecs.

En plus de sa victoire contre les partis traditionnels, la victoire d’Elisaf est significative dans un pays qui affronte un antisémitisme croissant. La direction centrale des communautés juives de Grèce a salué la victoire d’Elisaf.

Mais le président du KIS, David Saltiel, a déclaré à la DW que « les valeurs d’une personne sont plus importantes que de savoir si elle est juive au chrétienne ». Il croit que l’électorat a simplement choisi le candidat le plus compétent mais a souligné qu’il a également voulu marquer son opposition à l’intolérance et à l’antisémitisme.

« Le fait qu’il soit juif n’a pas d’importance mais c’est important qu’il soit juif ».

« Ces stupides goyim ! »

Compte tenu de l’histoire de l’Epire, l’élection d’un maire juif par les habitants de Ioannina n’est pas une surprise : la région a une riche passé multiculturel. Longtemps sous occupation vénitienne puis ottomane, la région n’est devenue une partie de la Grèce qu’en 1913. A cette époque, la métropole de Thessalonique, à trois heures de route de Ioannina, était connue comme laJérusalem des Balkans en raison de sa dynamique communauté juive.

Elisef, cependant, souligne qu’à cette époque Thessalonique était principalement habitée par des juifs sépharades hispanophones. Ils étaient les descendants des juifs expulsés d’Espagne au 15ème siècle qui se sont installés dans l’Empire ottoman.

Elisaf souligne que pendant des siècles, les Grecs orthodoxes, les musulmans et les juifs ont vécu en paix côte à côte à Ioannina. Donc, comment entend-il préserver cet héritage culturel ? Il pourrait tirer son inspiration de Jannis Boutaris, le maire indépendant de Thessalonique et ancien vigneron, qui a réussi à attirer des centaines de milliers de visiteurs internationaux dans sa ville afin d’explorer la riche histoire juive et ottomane.

Elisaf déclare que Boutaris a ouvert la voie et que l’exemple de Thessalonique pourrait être reproduit. Mais ce ne sera pas facile car il affronte des conservateurs durs et des critiques. Cependant Elisaf déclare que même à Thessalonique, « même ces critiques admettent que l’approche de Boutaris était bonne. »

La population grecque de cette ville vient d’élire un juif qui ne fait pas mystère de la haine qu’il ressent à l’encontre des Grecs orthodoxes comme des Catholiques espagnols.

Sa nostalgie du joug ottoman fait de ce maire juif un agent d’influence pour la Turquie islamiste et ses alliés albanais.

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