Captain Harlock
Démocratie Participative
20 février 2019

La nécromancie juive n’agit plus.

Un journaliste de France 3, un certain Aymeric Robert, s’en lamente bruyamment aujourd’hui même.

France 3 Alsace :

Nous étions préparés. Tout journaliste sait qu’en 2019 et cela vaut pour n’importe quel média, il est toujours compliqué de retransmettre en Facebook live un événement impliquant la venue du chef de l’Etat. Dans un cimetière juif qui plus est, à l’heure où l’antisémitisme se répand comme un mauvais poison. Aujourd’hui, Emmanuel Macron, demain, un autre, mais nul doute qu’il sera soumis au même déchaînement de haine imbécile alimentée par de petits vengeurs de moins en moins masqués.

Nous faisions partie de ceux qui pensaient encore l’exercice possible. Que le caractère odieux des actes antisémites de Quatzenheim, que le moment d’émotion et de stupeur des familles de ce village bas-rhinois, nous protégerait de ce flot d’immondices redouté. Que la notion de respect était encore vivace. Du respect de l’instant, des hommes et des femmes présents, du respect des morts, de la mémoire de ceux qui ont vécu sur nos territoires et ont forgé leur histoire et à défaut… du respect du cadre légal.

Ils le disent eux-mêmes : ces fausses profanations montées de toutes pièces visent à paralyser l’opposition. Que la nécromancie juive pouvait réactiver le sort de protection qui fonctionnait jusqu’à présent.

Le sortilège a été brisé.

Raté. Au bout de quelques minutes, les commentaires ignobles et illégaux ont largement dépassé notre capacité à les modérer. Deux journalistes, ce n’est plus suffisant pour un tel exercice, sans doute que dix ou vingt non plus d’ailleurs. Que l’exercice n’est tout simplement plus possible en 2019. Une retransmission, d’accord, mais sans commentaire. Tant pis pour la libre parole.

Nous ne parlons pas des commentaires bêtement stupides ou hors-sujets, ni même des commentaires anti-Macron. Vous avez le droit de critiquer le chef de l’Etat sur nos pages Facebook. Vous ne vous en privez pas. A dire vrai, nous nous réjouissons que vous puissiez le faire. C’est le signe d’une démocratie forte que de critiquer ses élus.

Non, nous parlons d’appels au meurtre explicites, de commentaires ouvertement antisémites et racistes, des « Heil Hitler », des « sale juif  » ou « sales juifs », qu’ils s’adressent à Emmanuel Macron ou aux représentants de la communauté juive.

ABSOLUMENT

B
S
O
L
U
M
E
N
T

La prophétie s’accomplit.

Dégoût et sidération. Ces internautes, pas toujours anonymes à en juger par leur patronyme, savent-ils que ces écrits sont un délit ? Qu’on peut faire de la prison ferme pour un simple commentaire sur Facebook ? A quel moment, est-il devenu normal d’appeler publiquement à tuer quelqu’un, qu’il soit chef de l’Etat ou simple habitant d’un village alsacien ?

Aymeric, sais-tu que menacer le peuple de prison parce qu’il refuse de se soumettre à la tyrannie juive que tu sers est une arme à double tranchant ?

«Lobby Juif», «Banania», «connards de Français»: on a scruté les comptes Facebook et Twitter des 573 candidats FNhttps://t.co/OJHKqNxSHF pic.twitter.com/1RM80yJsgF

— Aymeric Robert (@AymericRobert) 6 juin 2017

Et que ces menaces ne font plus qu’accroître la haine que les cloportes de ton genre inspirent aux gens ?

Rappelons donc que Facebook, aussi virtuel soit-il, n’échappe pas au code pénal, que les internautes ont une responsabilité juridique qui engage France 3 Alsace. Mais au-delà de cette responsabilité juridique, nous refusons d’être un vecteur de haine.

Ces commentaires sont le fruit pourri d’une minorité d’internautes. La plupart d’entre vous ont suivi ce live sans le commenter, d’autres ont exprimé leur émotion. Mais cette minorité nous interdit aujourd’hui de retransmettre certains événements en Facebook live.

Ce n’est pas la fin du monde, juste un nouveau rétrécissement du champ d’action de notre métier. Un rétrécissement de la démocratie et de la liberté de jouir de nos droits, de tous nos droits.

Ils censurent le peuple.

Ils dénoncent ensuite ceux qu’ils censurent comme les bourreaux de la liberté. Cette culture de l’inversion accusatoire a un parfum de sémitisme et de vice marxiste caractéristique.

En tout cas, cette presse juive sait qu’elle a perdu la guerre des esprits. Elle ne peut plus que se transformer en simple relais de la répression gouvernementale.

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