« Être français, c’est un état esprit » confirme Bardella alors qu’il positive en vue d’une victoire de l’EdF au Qatar

La rédaction
Démocratie Participative
12 décembre 2022

 

La lassitude s’installe.

Avant, la France était « une idée ».

Désormais, c’est encore plus souple, c’est un « état d’esprit ».

« Aimer la France ».

L’ennui, c’est que c’est subjectif.

Bonne chance pour aller savoir qui est français en observant « l’état d’esprit » des uns et des autres, surtout quand il est impossible de savoir une minute à l’avance si un Maghrébin va exploser de rage avec un couteau parce qu’il est mal luné.

Ce n’est pas opérationnel comme concept, c’est ce que je veux dire.

Omar Sy et Lilian Thuram sont « français », par exemple.

Alors ?

Après, on ne va pas faire semblant de découvrir le tropisme antiraciste du Remplacement National.

Le patriotisme français est de plus en plus problématique, car il devient de fait du patriotisme café-au-lait en raison de la composition raciale du pays. Et quand vous mégotez devant les faciès effrayants des « Français » de l’EdF, vous passez pour l’affreux qui gâche la soirée. Nous sommes des êtres sociaux, personne n’aime s’isoler en soirée.

Personnellement, je préfère être isolé en soirée.

J’imagine que Bardella veut être raccord médiatiquement avec cette équipe de cafres au cas où elle gagnerait. D’autant qu’il n’a pas l’air extraordinairement convaincu de son propos.

Il n’empêcher que c’est comme ça que l’on finit empêtrés dans les sables mouvants de Haïti.

Cette vilaine équation peut être réglée par le Maroc, mercredi. Il faudrait un miracle d’Allah pour nous délivrer de l’équipe de cafres de Macron et des fêtes de fin d’année au rythme de « On est les champions ! » où la mélanine coulerait à haute dose.

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