« Et alors ? » : Bolsonaro rappelle l’évidence en déclarant que la mort par Covid19 de 5,000 vieux obèses est un non-événement absolu

Captain Harlock
Démocratie Participative
01 Mai 2020

Enfin quelqu’un qui fait preuve de bon sens.

Le Point :

Rarement deux simples mots auront provoqué une telle tempête: le « Et alors ? » lâché par le président Jair Bolsonaro à un journaliste qui l’interrogeait sur le fait que plus de 5.000 Brésiliens étaient morts du coronavirus n’est pas passé.

Cette réplique désinvolte a fait des vagues durant toute la semaine, déclenchant jusqu’à vendredi des cascades de réactions de gouverneurs, responsables politiques, professionnels de santé ou éditorialistes, outrés face à l’absence d’empathie présidentielle.

Jair Bolsonaro n’en est pas à une polémique près. Mais si cette remarque a suscité un tel effarement, c’est que son pays fait face à une vague incontrôlable de la pandémie, à quelques semaines d’un pic qui risque de surpasser les prévisions les plus catastrophistes.

Avec officiellement 85.380 cas de contamination, mais 15 ou 20 fois plus d’après des scientifiques, et 5.901 morts, ce pays-continent voit se profiler un scénario à l’américaine ou à l’italienne.

« Et alors ? Je suis désolé. Vous voulez que je fasse quoi ? Je suis Messias (Messie, son 2e prénom, ndlr) mais je ne fais pas de miracle », avait rétorqué le président interrogé mardi soir sur le fait que le Brésil avait dépassé le cap des 5.000 morts du Covid-19, soit plus qu’en Chine.

Jugeant ce « Et alors ? » « absolument inacceptable », Wilson Witzel, le gouverneur d’un Etat de Rio de Janeiro au bord de l’implosion sanitaire, a fustigé un président « qui ironise sur les morts » plutôt que « d’être un leader dans un tel moment ».

Effectivement.

et alors ?

Le Brésil est un pays de plus de 200 millions d’habitants et les gangs y abattent plus de 60,000 personnes par an sous le regard totalement indifférent des agitateurs négro-communistes.

En quoi 5,000 cadavres de plus dans un pays aussi vaste change quoi que ce soit ?

Et je ne parle pas des prisons du pays.

Je n’arrive même pas à articuler le début d’un semblant de raisonnement derrière cette indignation bidon montée par la presse rouge.

C’est un non-événement. Probablement le plus grand non-événement de tous les non-événements du Brésil ces 100 dernières années. Personne ne peut sérieusement dire que 5,000 personnes qui meurent de vieillesse et d’obésité représentent autre chose qu’un non-événement dans un pays de plus de 200 millions d’habitants où 60,000 personnes se font assassiner tous les ans.

« Mettez vous au travail », a-t-il lancé dans un tweet mercredi, le jour ou le président pro-armes s’entraînait dans un centre de tir, loin des angoisses des 210 millions de Brésiliens.

Je ne me rappelle d’un seul article de l’AFP à propos de l’angoisse des gens face au risque de se faire assassiner par des gangs de nègres au Brésil.

Que ce soit clair : les gangs brésiliens n’ont rien à voir avec ce que l’on connaît en France. Ce sont des organisations paramilitaires fonctionnant à la dope qui ont grandi dans l’ultra-violence. Ces gens assassinent tout et n’importe quoi, n’importe quand. D’habitude, les plumitifs de gauche trouvent que ça fait couleur locale.

Vous avez 12 fois plus de chances de mourir d’une balle perdue au Brésil que de cette grosse grippe. Mais ces ordures communistes de l’AFP trouvent le moyen de parler « des angoisses » des Brésiliens pour donner de l’oxygène aux bandits marxistes de l’opposition.

Donnez-moi une seule raison pour ne pas vouloir légaliser la peine de mort pour les journalistes.

Une seule.

Autre gouverneur en première ligne dans la lutte contre le coronavirus, Joao Doria, celui de l’Etat de Sao Paulo, le plus touché avec 2.375 morts, a répliqué, furieux: « Sortez de votre bulle de Brasilia », et conseillé à Bolsonaro d’aller visiter les hôpitaux de « ce pays qui pleure ses morts et ses malades ».

Oui, il faut visiter les hôpitaux.

C’est peut-être la seule chose à faire.

Le chef de l’Etat, contrairement à beaucoup de ses homologues étrangers confrontés au même fléau, n’a pas été vu dans des hôpitaux, ni exprimé sa solidarité à l’égard des victimes, des familles endeuillées ou des personnels médicaux déjà éreintés et en manque criant de respirateurs ou de lits.

Le président des syndicats des médecins de Sao Paulo, Eder Gatti, a souhaité sobrement sur TV Globo « une posture plus sérieuse de la part d’un président de la république ».

Bolsonaro « montre très peu de sensibilité aux tragédies que vivent les familles directement affectées par la pandémie », dit à l’AFP Lucio Renno, de l’Institut de Science politique de l’Université de Brasilia.

« Son style, c’est la main de fer, c’est d’être dur, bien plus que d’être solidaire et empathique », dit M. Renno. Un style qui rappelle irrésistiblement celui de son modèle, le président américain Donald Trump.

Ce genre de réaction « est choquant pour une partie significative de la population » et « renforce l’idée, pour une bonne part des élites et de la population brésiliennes qu’il n’est pas apte à gouverner ».

Bref, la partie nègre de la population encadrée par les communistes est choquée. Parce que ce sont des nègres et que les nègres sont mécontents depuis le néolithique.

Cette grippette est visiblement instrumentalisée par la gauche internationale pour inverser les différentes victoires populistes ces dernières années.

Cela ne sert à rien de jouer au chat et à la souris avec les marxistes.

Ces brigands ne comprennent que la plus féroce des répressions. Le seul fait d’être un agitateur marxiste doit valoir 40 ans de travaux forcés, au strict minimum. Être magnanime avec ces bêtes sauvages finit toujours mal.

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