Essonne : devant le tribunal, Aïssa, violeur de 34 femmes, jure « n’avoir rien à faire avec ça »

Leutnant
Démocratie Participative
19 septembre 2020

Aïssa est innocent.

Le Parisien :

« Il y a erreur sur la personne ». Au quatrième jour de son procès pour viols, tentatives de viol et agressions sexuelles, Aïssa Z. continue de nier en bloc les faits qui lui sont reprochés. Jugé par la cour d’assises d’Evry-Courcouronnes, l’homme de 45 ans a dû faire face, ce vendredi, à la première des 34 victimes répertoriées dans ce dossier du « violeur de la forêt de Sénart ». Cette dernière a demandé à témoigner à huis clos.

Dans la foulée, la cour s’est penchée sur la deuxième agression chronologique de ce procès. Celle intervenue le 12 mars 1996 à Draveil sur une habitante de Vigneux, âgée de 63 ans au moment des faits, et décédée en 2014. Dans sa première audition aux enquêteurs, la sexagénaire qui promenait son chien évoque un homme mince, à la voix jeune et qui mesure environ 1,65 m.

« Il portait un casque et m’a prise à la gorge en disant : Tais-toi ou je te tue. Il a baissé ma culotte, m’a caressée et éjaculé dans ma main », avait-elle raconté lors de sa première audition réalisée au commissariat de Montgeron juste après les faits. La victime avait également été frappée au visage et présentait des lésions aux jambes et aux avant-bras. « Ne dites rien car j’habite dans le secteur », avait enfin lancé l’agresseur à cette femme avant de prendre la fuite dans la forêt sur une mobylette.

« Après cette agression, ma mère a changé. Elle est devenue triste et ne voulait plus aller se promener à cet endroit, a témoigné sa fille ce vendredi face à la cour. Par pudeur, elle ne m’avait jamais raconté ce que cet homme lui avait fait. » Dans son box, l’accusé est resté impassible derrière ses lunettes rondes. « Je n’ai rien à voir avec tout ça. Il y a une erreur quelque part. J’ai toujours été quelqu’un de calme et respectueux et jamais violent », a-t-il répété en fin d’audience.

Lundi, le procès reprendra avec les témoignages de quatre femmes agressées au cours de l’année 1996. Le verdict est attendu pour le 9 octobre.

Aïssa est respectueux, point barre !

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