Espagne : le gouvernement socialo-communiste vote le blocage complet de l’internet en cas de mouvement populaire

Captain Harlock
Démocratie Participative
01 décembre 2019

L’alliance entre la bourgeoisie socialiste et les populistes de gauche de Podemos s’active pour mettre en place un régime cosmopolite autoritaire aux ordres de la finance juive.

Ce que l’on appelait jadis en France le Front Populaire du juif Blum.

World Socialist Web Site :

Dans le cadre de son accord pour former un gouvernement avec le Parti socialiste espagnol (PSOE) après les élections du 10 novembre, le parti Podemos a décidé de ne pas s’opposer à la loi du gouvernement intérimaire du PSOE sur la censure d’Internet, la loi dite «loi de sécurité numérique». C’est encore une autre leçon dans la trahison de ce parti petit-bourgeois, «populiste de gauche».

Mercredi, les députés de Podemos ont soudainement renversé leur position publique contre la loi et ont refusé de s’y opposer au Congrès. Ils se sont abstenus lors du vote, le PSOE, le Parti populaire (PP) et les députés du parti Ciudadanos (Citoyens) ayant approuvé la loi, qui impose des attaques de grande envergure sur Internet et sur les droits démocratiques fondamentaux.

La «Loi sur la sécurité numérique», maintenant communément appelée «loi sur le bâillon numérique», permet à l’État de fermer les communications numériques, l’infrastructure d’Internet et les applications à volonté, sans ordonnance judiciaire. Tout ce que le gouvernement espagnol doit faire est invoquer l’ordre public ou la sécurité nationale pour avoir les pleins pouvoirs de censure et de fermeture de l’Internet. Le contrôle de l’infrastructure est ensuite transféré au Centre national de cryptographie espagnol (CCN), une division du renseignement espagnol.

L’objectif principal de cette loi est de réduire au silence l’opposition politique intérieure et d’empêcher les manifestations de masse et les grèves contre les politiques gouvernementales impopulaires. Cette loi a fait l’objet de la campagne électorale du 10 novembre, lorsque le gouvernement du PSOE, devant les manifestations massives contre l’emprisonnement de prisonniers politiques nationalistes catalans, a tenté de suspendre l’application «Tsunami démocratique» utilisée pour coordonner ces manifestations en Catalogne. Après avoir adopté un décret autorisant sa politique, le PSOE l’intègre maintenant dans une loi avec l’approbation du Parlement.

Pendant la campagne, le secrétaire général de Podemos, Pablo Iglesias, l’a qualifiée de mesure autoritaire. «Tout ce qui implique d’intervenir sur Internet sans contrôle judiciaire est de l’autoritarisme», a-t-il déclaré, ajoutant que «les problèmes en Catalogne ne peuvent être résolus par des actions policières de l’exécutif.»

Les députés du Podemos se sont ensuite abstenus lors du vote sur la loi, afin qu’elle puisse être adoptée avec les votes du PSOE, du PP et de Ciudadanos. Ils ont permis au parti fasciste d’extrême droite Vox de se faire passer pour le parti d’opposition, car c’était le seul parti au Congrès à s’opposer au projet de loi et à critiquer cette atteinte aux droits démocratiques fondamentaux. Les législateurs de Vox ont qualifié la loi de «cheval de Troie» et de «bouton thermonucléaire numérique» donnant à l’État «le contrôle des voix et des données [du peuple]».

Cela révèle une fois de plus la nature des partis «populistes de gauche» de la classe moyenne aisée comme Podemos, Syriza en Grèce (la «Coalition de la gauche radicale) et leurs affiliés en Europe. En 2015, Syriza a pris le pouvoir en Grèce, s’engageant à mettre fin à l’austérité. En fin de compte, elle a capitulé devant l’Union européenne (UE) pour préserver ses relations avec les banques européennes, imposant des dizaines de milliards d’euros de mesures d’austérité visant les travailleurs grecs, installant des camps de détention de masse pour les réfugiés et vendant des armes pour la guerre brutale au Yémen.

L’entrée de Podemos dans une coalition gouvernementale émergente avec le PSOE cette année marque une nouvelle étape la révélation de la nature de ces organisations contre-révolutionnaires de pseudo-gauche.

Outre la rhétorique marxiste, les trotskistes de WSWS ont raison sur ces « populistes de gauche » : ils sont parfaitement solubles dans le bain cosmopolite de la démocratie financière.

En France, leurs équivalents se trouvent au sein de la France Insoumise.

Mélenchon les soutient très directement.

Cet Iglesias, comme tous les apparatchiks rouges, est soucieux de son confort.

La politique a enrichi ce prof gauchiste.

Au début, il s’agit d’écraser les Catalans mais ces gens à la solde des banques vont vite comprendre que les mêmes méthodes peuvent être appliquées à tout ce qui bouge.

Je suis absolument certain que VOX fera bientôt les frais de ces mesures d’exception.

Ils seront les premiers surpris de se voir comparer aux séparatistes catalans par le gouvernement.

La question qui se pose, c’est combien de temps mettront les juifs du gouvernement français à voter une loi identique pour suspendre l’internet sur tout le territoire.