Désormais près de 47% des Calédoniens veulent l’indépendance de leur île

Captain Harlock
Démocratie Participative
05 octobre 2020

Personne ou presque en France n’était au courant qu’un deuxième référendum d’autodétermination se déroulait ce week-end en Nouvelle-Calédonie, principalement parce que l’écrasante majorité des Français ne sait même pas situer la Nouvelle-Calédonie sur une carte.

Le « non » à l’indépendance l’a emporté mais les suffrages en faveur de l’indépendance ont nettement progressé.

France Info TV :

Une nouvelle victoire du « non » mais un écart qui se resserre. Pour le deuxième référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, dimanche 4 octobre, le « non » a obtenu 53,26% des suffrages (contre 56,67% en 2018) et le « oui » a récolté 46,74% des voix (en progression de plus de trois points). Franceinfo vous détaille ce qu’il faut retenir de ce résultat dans l’archipel du Pacifique-Sud.

« C’est un deuxième rendez-vous démocratique réussi », a réagi Emmanuel Macron. Avec une participation de près 86%, soit environ 5 points de plus qu’il y a deux ans, les quelque 180 000 électeurs de l’archipel se sont massivement déplacés pour répondre à la question : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? »

Plusieurs éléments peuvent expliquer cette forte mobilisation. « Il y a d’abord l’intensité de la campagne du camp du ‘oui’ pour l’indépendance : ils ont misé sur le fait de convaincre les absentionnistes », analyse pour franceinfo Pierre-Christophe Pantz, docteur en géopolitique et spécialiste en matière de géographie électorale. « Et puis, on est au deuxième référendum, il y a un caractère un peu plus définitif des choses. Le premier on essaye, le deuxième on tente de transformer l’essai. On peut donc s’attendre dans cette hypothèse à ce que la participation augmente encore s’il y a un troisième référendum. »

La hausse de la participation a d’abord profité aux indépendantistes. Avec 46,6% (contre 43,33% en 2018), le « oui » à l’indépendance gagne plus de trois points en deux ans. Cela représente 11 000 voix en plus par rapport à 2018. Ces résultats confortent les indépendantistes, qui espèrent désormais une victoire lors du troisième référendum. Ce scrutin peut être organisé d’ici à 2022 en vertu de l’accord de Nouméa.

« Le FLNKS [Front de libération nationale kanak et socialiste] a fait une très bonne campagne et a réussi à mobiliser les absentionnistes », juge le député Philippe Gomès, du parti de centre-droit Calédonie ensemble, qui a fait campagne pour un « non respectueux ». « Les indépendantistes ont réussi à faire fructifier la hausse de la participation, confirme le politologue Pierre-Christophe Pantz. Je ne m’attendais pas à une progression à ce niveau-là, mais quand on regarde objectivement la répartition de l’abstention en 2018, on se disait que ça pouvait être potentiellement plus favorable au camp indépendantiste. » La progression peut également s’expliquer par l’engagement en faveur du « oui » du Parti travailliste, qui avait appelé à l’abstention en 2018.

La loyaliste Sonia Backès, chef de file de L’Avenir en confiance, préfère insister sur la mobilisation globale des Calédoniens. « Il y a plus de 80 000 voix pour le ‘non’, contre 78 000 en 2018 », note-t-elle sur le plateau de Nouvelle-Calédonie La 1ère. Effectivement, le camp du « non » gagne également près de 3 000 voix. Mais la dynamique se situe désormais du côté des indépendantistes. « Ils ont le vent dans les voiles, ils sont dans une dynamique positive, et après il peut y avoir un glissement vers les vainqueurs potentiels », souligne le député Philippe Gomès, partisan du « non ».

Cette île compte moins de 300,000 habitants mais absorbe près de 1,4 milliard d’euros par an de transferts depuis la capitale. Les Blancs (« caldoches ») ne représentent qu’un quart de la population. Les Kanaks près de 40% du total. Le reste un salmigondis d’ethnies obscures.

Il est censé y avoir un troisième référendum d’ici deux ans. D’ici là, vu la rapidité de l’effondrement économique français actuel, il est probable que des troubles sociaux toucheront l’île et seront exploités par les indépendantistes.

De toute façon, ce caillou ne sert à rien, nickel ou pas nickel. Ce nickel est d’ailleurs exploité par des sociétés étrangères et s’avère de moins en moins rentable face à des substituts à bas coût produits par la Chine. Sans parler du coût exorbitant de la main d’oeuvre calédonienne.

Tous ces reliquats d’empire, de la Calédonie à la Martinique en passant par Mayotte, nous coûtent des dizaines de milliards d’euros chaque année pour financer des infrastructures hors de prix et nourrir des nuées de fonctionnaires et d’assistés de couleur particulièrement hostiles. Sans parler de leur trop plein démographique que leurs potentats déversent en France pour y être gracieusement engraissés.

Tout ce pognon pour permettre à des mythomanes de jouer à RISK dans leur tête.

« Et là je conquiers la Chine en passant par Tahiti »

Ces machins ne nous rapporteront jamais que des impôts et des gens marron qui nous détestent. Ceci dit, c’est plutôt de nature à soulever l’enthousiasme des politiciens français, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite. C’est la conception qu’ils ont de la France : saigner les Blancs pour nourrir toujours plus de parasites négroïdes, mélanésiens, maghrébins.

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