Corbel-Essonnes : énervés par le règlement, les afro-maghrébins chient dans les piscines en représailles

Leutnant
Démocratie Participative
02 juillet 2019

Le vivre-ensemble prend une tournure inattendue en IDF.

Le Parisien :

Les piscines ont été prises d’assaut ces derniers jours un peu partout en Ile-de-France mais dans certains endroits la journée dans l’eau a viré au cauchemar. Ça a été le cas en fin de semaine dernière à Villecresnes (Val-de-Marne) où un jeune d’Epinay-sous-Sénart a été grièvement blessé dans une rixe entre bandes. Et ce samedi, en pleine canicule, un millier de personnes ont été mises à la porte de la piscine de Corbeil-Essonnes. Le stade nautique, situé en bord de Seine a été évacué peu après 16 heures, au plus fort de la chaleur.

Profitant de l’absence de vigiles, une douzaine de jeunes ont pénétré dans l’établissement, même s’ils n’avaient pas le slip de bain et le bonnet réglementaires et arboraient leurs caleçons. Le personnel a tenté de s’interposer. En vain. Ce groupe d’ados âgés de 13 à 15 ans a commencé à insulter les salariés et a fini par… déféquer dans le grand bassin en guise de représailles.

« L’ordre a été donné d’évacuer pour des raisons d’hygiène, car il faut quatre heures pour régénérer l’eau », indique-t-on à Grand Paris Sud, en charge de cet équipement. Le public, s’est donc reporté sur le petit bassin, pas prévu pour un millier de visiteurs. « Et puis les jeunes ont continué à semer la zizanie », témoigne une baigneuse. Alors que le personnel tentait de gérer le groupe de sans-gêne, l’un d’eux a déféqué à son tour dans le petit bassin.

« Vu l’ambiance et le problème d’hygiène, sortir le public était la plus sage des décisions », relate l’agglomération. La douzaine de fautifs s’est dispersée avant l’arrivée de la police venue pour encadrer cette évacuation d’un millier de personnes. De leur côté, la dizaine de salariés, invectivés cette fois par le public excédé de devoir sortir et de cette « mauvaise gestion de crise » a fait valoir son droit de retrait. « On venait juste d’arriver, on a demandé à être remboursé, c’est n’importe quoi de n’avoir pas de service de sécurité », peste cette même baigneuse, mère de famille. « C’est inadmissible, commente de son côté la municipalité de Corbeil. Il est vraiment dommage que cette piscine ait été contrainte de fermer durant une après-midi et que plusieurs centaines de personnes aient dû sortir à cause du comportement d’un petit groupe. »

« Nous avons donné une entrée gratuite à chaque personne évacuée, reprend-on à Grand Paris Sud. Nous ne minimisons pas les conséquences de ce qui n’est qu’un petit délit. Et surtout, à partir de ce mardi, comme chaque été, des médiateurs et des agents de sécurité seront présents à Corbeil et dans toutes les autres piscines de notre ressort. »

Vendredi déjà, à Draveil, la police avait dû intervenir au centre aquatique pour un problème d’une autre nature : deux jeunes adolescentes avaient subi des attouchements alors qu’elles barbotaient dans l’eau. Trois jeunes d’une vingtaine d’années, alcoolisés, se sont plusieurs fois frottés à elles. Les victimes s’en sont plaint au personnel de la piscine. Et ces derniers ont appelé la police qui a pu interpeller les suspects sur place. En garde à vue, ils ont minimisé les faits. Et ont été relâchés avec un classement sans suite

La fin des piscines publiques pour les Blancs est proche.

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