Choisy-le-Roy : le migrant clandestin tabasse et viole 2 femmes, jure qu’un double est à l’origine du complot

Leutnant
Démocratie Participative
06 novembre 2019

Un séducteur entreprenant est jugé à Choisy.

Le Parisien :

C’est un prédateur qui suivait les femmes dans les rues avant de les frapper et de les violer. Cet homme de 23 ans comparait, à partir de ce mercredi devant la cour criminelle de Versailles, pour les viols de deux femmes, âgées aujourd’hui de 38 et 65 ans, en février et en juillet 2018 à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) et à Plaisir.

Le 10 juillet au matin, Marie-Thérèse sort de chez elle vers 7 heures pour aller chercher son vélo chez une amie. Elle croise un jeune homme qui porte un sac contenant un sandwich et une bouteille d’eau. Il lui demande où se trouve le centre-ville avant de lui emboîter le pas. Il tente d’engager la conversation, affirme qu’il s’appelle Joao.

Arrivés au niveau des travaux de la piste cyclable de l’avenue Jules-Régnier, ils traversent l’avenue et l’inconnu empoigne Marie-Thérèse par les cheveux avant de l’entraîner dans le bois. Il la frappe, lui arrache ses vêtements avant de la violer. La sexagénaire racontera au juge qu’elle a cru voir sa dernière heure arriver ce matin-là. Vers 8 heures, elle est secourue par deux femmes qui la voient sortir de la forêt le visage ensanglanté, choquée et débraillée.

Les enquêteurs du commissariat de Plaisir retrouvent le sac et le sandwich sur les lieux de l’agression. Ils identifient la boulangerie où il a été acheté et découvrent que l’agresseur est venu par le train via la gare Montparnasse. Dans les rues de Plaisir, il a parlé à plusieurs personnes et suivi une femme qui est parvenue à lui échapper en se réfugiant dans un hall d’immeuble. Les résultats des prélèvements permettent de comprendre que le violeur avait déjà frappé au mois de février à Choisy-le-Roi.

Ce 17 février, vers 3 h 30, cette femme vient de fêter le nouvel an chinois dans un restaurant avec des amis. Une connaissance la dépose en voiture non loin de son domicile. Un inconnu la suit, lui saute dessus, l’étrangle et la déshabille avant de la violer. L’agresseur finit par prendre la fuite en emportant le sac de la victime. La jeune femme alerte des témoins, qui pourchassent l’homme. En vain. Ce dernier parvient à s’échapper en abandonnant le sac à main.

Les enquêteurs l’identifient et grâce à l’étude de son téléphone et de son compte Facebook le localisent au Cap-d’Agde (Hérault). Ils diffusent sa photographie dans toute la France et c’est dans un bus de la station balnéaire qu’il est interpellé alors qu’il voyageait sans ticket.

Les policiers des Yvelines vont le chercher et durant sa garde à vue et devant le juge d’instruction, ce jeune homme nie les faits. Il reconnaît qu’il était à Plaisir le jour de l’agression. Mais le jeune homme assure qu’il ne comprend pas pourquoi ses empreintes génétiques ont été retrouvées sur ces deux femmes. Plus tard, il soutiendra qu’il buvait de l’alcool et prenait des médicaments psychotropes qui lui ont fait perdre la mémoire. Le verdict est attendu vendredi soir.

Le Parisien a oublié de dire que le violeur était un migrant clandestin recherché en Allemagne.