Chartres : un clandestin gabonais détrousse ses bienfaiteurs sous la menace d’un couteau

Leutnant
Démocratie Participative
12 août 2020

Chartres

Dommage, le quadrumane est resté non-violent.

L’Echo Républicain :

Un Mainvillois lui a tendu la main en l’hébergeant, en mars. Warren Etoughe, un Gabonais sans domicile fixe, est ressorti dans la nuit pour commettre un vol dans un hôtel de Chartres, après avoir séquestré le gardien. Il a été condamné à deux ans et demi de prison ferme par le tribunal judiciaire de Chartres.

Âgé de 20 ans, le prévenu, un Gabonais sans domicile fixe, affirme d’emblée à la barre du tribunal judiciaire de Chartres : « Je ne souhaite pas d’avocat. Je veux qu’on aille droit au but et qu’on en finisse. »

Le prévenu, en situation irrégulière, est jugé en comparution immédiate pour vol, effraction, violences avec arme et séquestration du veilleur de nuit d’un hôtel, près de la gare de Chartres. Des faits qui remontent au 29 mars.

Depuis, il a réussi à quitter l’Eure-et-Loir, mais il a été interpellé, le 5 août, après un cambriolage à Rennes (Ile-et-Vilaine). Son ADN correspond aux traces prélevées quatre mois plus tôt, à Chartres. Ce 29 mars, le prévenu menace le gardien d’un hôtel chartrain avec un couteau, sur lequel les policiers ont prélevé des empreintes digitales.

Sans argent, le sans-abri, qui vient de quitter Orléans (Loiret), cherche un toit à Chartres. Il croise un Mainvillois qui accepte de l’héberger. « Il est parti de l’appartement vers 1 h 30 et est entré dans l’hôtel en dégradant la porte avec un tournevis », explique le président de l’audience. Un témoin, rentré dans l’hôtel vers 3 heures du matin, tombe sur le veilleur de nuit ligoté.

Entre-temps, le prévenu menace le gardien avec un couteau de boucher et repart avec 150 €, un iPhone et des sacoches d’ordinateur.

« Vous rendez-vous compte de la gravité des faits ? », lui demande le président de l’audience. « Je voulais de l’argent et pas faire du mal au gardien », se justifie le prévenu.

Le prévenu s’est également enfui avec l’ordinateur portable du Mainvillois qui l’avait hébergé.« Ce n’est pas normal, ce que j’ai fait », admet le Gabonais, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français.

La procureure requiert à son encontre trois ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt et une interdiction de séjour en Eure-et-Loir pendant cinq ans.

Le tribunal le condamne à deux ans et demi de prison ferme et lui interdit de détenir une arme soumise à autorisation, pendant cinq ans. Warren Etoughe est écroué après l’audience. Il devra verser 1 €, pour préjudice moral, au Mainvillois qui l’a hébergé.

Plus de peur que de mal, ce pauvre gabonais peut rester en France malgré la haine des juges racistes.

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