Ce lundi matin, les élections n’ont (toujours) rien changé

Captain Harlock
Démocratie Participative
25 avril 2022

 

Après 8 mois de campagne électorale inutile durant lesquels la population s’est perdue en interminables débats, la situation ce lundi exactement est la même que celle de ces cinq dernières années.

Macron s’en est amusé, se payant ouvertement la tête des 42% de gens qui ont voté pour rien – car c’est un système de quitte ou double. Se déclarant le président de « tous », il a souligné que les 42% de Français qui n’ont pas voté pour lui étaient des chacals d’extrême-droite qui devaient se préparer à manger chaud.

C’est la marque de fabrique de ce roquet arrogant.

Le plus extraordinaire, c’est que Macron est en minorité absolue. Avec 28% d’abstention, 2 millions de votes blancs et 42% de voix pour Marine Le Pen, Macron ne représente en réalité que 38% du corps électoral total.

Le Monde a fait un papier pertinent là dessus.

Macron ne pèse qu’un gros tiers de la société française.

Ce n’est pas une assise suffisante pour mettre en oeuvre le Great Reset sans opposition. Il va donc devoir passer en force, ce qui implique un durcissement très net du contrôle des populations et de la répression politique.

Nous allons alterner entre covidisme radical, bellicisme contre la Russie et collectivisation réchauffiste.

D’ailleurs, Macron a déjà régalé quelques opposants dès hier soir.

L’autre aspect, c’est que techniquement Macron ne peut pas se représenter en 2027. La bourgeoisie française va le supplier, sinon le forcer à réécrire la constitution pour qu’il n’y ait plus de limites au nombre de mandats présidentiels.

D’ici là, Macron va s’assurer d’ouvrir les frontières à des millions de futurs électeurs venus d’Afrique, du Proche-Orient et du reste du monde.

Face à ça, nous avons l’alcoolo-tabagique, rayonnante, qui a pu reconduire son plan retraite.

Et comme elle a fait le plein des voix dans les DOMTOM, vous n’avez pas fini d’entendre parler de son patriotisme café-au-lait germanophobe.

Il faut quand même dire que l’argument des électeurs de Marine Le Pen ces derniers jours, c’était que Macron incarnait « la véritable extrême-droite ».

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