Brigitte Macron demande aux paysans d’arrêter de se plaindre car ils ont « de la chance de vivre » dans la France macroniste

La rédaction
Démocratie Participative
08 janvier 2023

 

Brigitte Macron a rompu le silence pour apprendre l’humilité aux paysans français qui ne savent qu’une seule chose : se plaindre, une cuillère en or dans la bouche.

Ça fait du bien.

Je vous vois venir, avec vos manières, en disant que Brigitte Macron n’a aucun mandat officiel et que « première dame » est une fonction inexistante en France.

En république, la fonction de Brigitte Macron est reine démocratique, sachez-le. En cette qualité, elle peut interpeller les gueux et leur rappeler quand ils doivent se taire. Elle a aussi le loisir de proposer de poser des bites géantes en guise de flèche à Notre-Dame de Paris. Et encore des tas d’autres choses qui ne vous concernent pas.

J’apprécie d’autant le principe qu’avec ce nouvel axe pédagogique, les manants devront perpétuellement se taire. Dans la mesure où nous pourrons toujours comparer notre situation à celle du Tchad ou de la Gambie, il y aura toujours de quoi faire honte aux mécontents avec leur goût odieux pour cracher dans la soupe. Si l’on présente un désert à nègres comme seule alternative, effectivement, nous aurons de quoi mettre à l’amende les pourrisseurs d’ambiance.

Je trouve ça sain, dans une république juive, d’avoir une femme comme Brigitte Trogneux pour souligner à quel point le souverain fait bien les choses pour la plèbe qui pourtant pue outrancièrement de la gueule.

Et franchement, dans quel pays cela fonctionne mieux qu’en France, dès lors que l’on est un clandestin du tiers-monde ou président de la République ?

Franchement, je ne vois pas. On a de la chance, si l’on est de l’une des deux catégories – et, certes, à leur proximité immédiate.

Alors, on peut toujours mégoter sur la chute du niveau de vie pour faire la guerre des juifs en Ukraine, l’immense pression fiscale nécessaire au bien-être des Noirs, des Arabes et des boomers, ou encore du fait que l’on se fasse égorger ou voler au coin de la rue par ces mêmes hôtes d’Afrique si chaudement accueillis, dans l’indifférence des flics. On peut tergiverser sur l’école du mulâtre Ndiaye où on ne sait plus écrire, geindre sur les six mois d’attente avant de pouvoir consulter un dermatologue ou sur le sabotage des centrales nucléaires pour lutter contre le chaud en été.

On peut.

Mais il y a des limites à l’indécence.

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