Brésil : après son arrestation pour agression sexuelle, le volleyeur français Earvin Ngapeth explique qu’en France le viol est normal

Leutnant
Démocratie Participative
10 décembre 2019

Les sportifs de l’Hexagone font rayonner le romantisme français à l’étranger.

L’Équipe :

Selon le site brésilien globoesporte, Earvin Ngapeth, la star des Bleus, a été arrêté lundi à Belo Horizonte (Brésil) pour harcèlement sexuel. Le joueur de Kazan (Russie) aurait giflé les fesses d’une femme lors d’une fête pour célébrer la fin du Championnat du monde des clubs que son équipe, Kazan, a achevé à la 3e place.

La femme était accompagnée de son compagnon et d’un ami. Elle a réagi en donnant un coup au bras du joueur et a appelé la police, qui a alors transféré le volleyeur et la plaignante dans un commissariat.

Selon le bureau de presse de la police civile de l’État du Minas Gerais, Ngapeth, 28 ans, aurait confirmé les faits. Mais il aurait également indiqué avoir confondu la femme avec l’une des personnes qui l’accompagnaient sur les lieux avant de lui présenter ses excuses. Il se serait défendu en expliquant qu’ « en France, il est courant, notamment lors des matches de volley, de donner des tapes indiscrètes sur les fesses, que ce soient celles d’hommes ou de femmes ». Avant de préciser « qu’en France toucher les fesses d’une femme n’est ni une agression ni une offense ».

Défendu par un avocat, Earvin Ngapeth, disculpé en 2018 pour une altercation avec un contrôleur de la SNCF survenue en 2015, était lundi soir dans l’attente d’une « audience de garde », instance durant laquelle une accusé en flagrant délit, à le droit d’être entendu par un juge. Au Brésil, la libération sous caution n’existe pas pour des plaintes pour harcèlement sexuel. Kazan doit jouer un match de Ligue des champions dès mercredi en Belgique, à Maaseik.

Vive la Fronce.