Bonne nouvelle : la majorité des gens ne croient plus à la démocratie

La rédaction
Démocratie Participative
13 juin 2022

 

L’Assemblée nationale sera un parlement encore plus croupion qu’avant.

L’abstention record, située à 53% au premier tour, sera plus élevée au second.

En France, plus aucune élection, sauf l’élection présidentielle, ne parvient à faire se déplacer une majorité d’électeurs. La majorité des 48 millions d’électeurs théoriques ne participent plus à ce que l’on appelle la démocratie.

Ce phénomène énorme est à peine commenté.

Il n’y a plus que les boomers qui votent. Quand ils auront disparu, l’abstention se situera à 70%, voire plus.

En attendant, ce sont effectivement ces retraités – 17 millions – qui fixent la ligne.

Les partis populistes essaient de faire voter un électorat populiste qui a tiré la conclusion du populisme, c’est-à-dire l’opposition à un système verrouillé par une élite omnipotente en refusant de voter.

La véritable position révolutionnaire, c’est l’abstention, jusqu’à ce que 75% des gens ne votent plus. Alors, l’État n’aura plus de légitimité et son autorité s’évaporera. Ce processus est déjà engagé, ce qui le pousse à devenir de plus en plus autoritaire, pour contenir les forces qui refusent en bloc l’enlisement électoral et le bourbier parlementaire.

Au second tour des élections présidentielles, Macron n’a rassemblé que 38% de l’électorat total. Aux législatives, ce sera encore moins. Macron va devoir gouverner la France avec une base très réduite, essentiellement composée de boomers radicalisés qui le voient comme un dieu.

Comme les gens abandonnent en masse le concept de démocratie, les troubles de rue entre factions sociales vont se multiplier, jusqu’à ce qu’une crise générale ne fasse tomber le régime. C’est inévitable.

C’est dans ce contexte qu’il faut penser politiquement, pas en cherchant à faire bouger une charogne démocratique qui empuantit déjà tout.

Sur ce, terminons avec l’analyse la plus cringe du jour.

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