Biélorussie : l’agent de Soros interpellé sur un vol RyanAir passe aux aveux publics

Captain Harlock
Démocratie Participative
04 juin 2021

Deux semaines après l’interpellation de l’agent provocateur financé par Soros Roman Protasevich alors qu’il transitait par la Biélorussie dans un avion de RyanAir, la télévision biélorusse a diffusé des confessions publiques de l’intéressé.

« C’est vraiment désagréable à regarder. Un Roman Protasevich meurtri apparaît à la télévision d’État biélorusse pour faire l’éloge de l’autocrate Alexandre Loukachenko, dix jours après que le blogueur dissident a été expulsé du vol Ryanair qui a été forcé d’atterrir à Minsk. Une volte-face difficile à croire. »

« Je me suis rendu compte que beaucoup de choses que l’on reproche à Alexandre Grigoriévitch [Loukachenko] ne sont que des tentatives de pression sur lui, et qu’à de nombreux moments, il a agi comme… un homme qui a des couilles d’acier », déclare M. Protasevitch, ajoutant qu’il respecte « absolument » l’homme fort qui règne depuis 27 ans.

« La Pologne et la Lituanie ont intérêt à soutenir les protestations en Biélorussie, car cela leur permet de faire des déclarations fracassantes avec l’approbation du collectif occidental », déclare M. Protasevich, répétant presque mot pour mot la ligne du gouvernement de Loukachenko.

Et surtout, et c’est clairement le but de tout ce coup d’éclat : Protasevich avoue avoir organisé des « troubles de masse » et dit regretter d’avoir incité les gens à manifester. Il désavoue également ses anciens collègues et le leader de l’opposition en exil @Tsihanouskaya. Je ne peux pas imaginer les menaces auxquelles il a dû faire face.

C’est un message calculé pour le public biélorusse : Nous vous l’avions dit. Ceux qui vous incitent à descendre dans la rue sont financés par des forces occidentales obscures qui s’acharnent à provoquer l’effondrement de notre pays. Ne leur faites pas confiance.

Il y a encore dix jours, cet homme organisait activement l’opposition depuis les Pays Baltes en vue de renverser le gouvernement biélorusse. A présent, il célèbre le courage de Loukachenko.

C’est ce qui se passe quand vous tombez entre les mains d’interrogateurs spécialisés. En quelques jours, il est possible d’obtenir n’importe quels aveux ou déclarations de vous. Les cadres du KGB biélorusse ont un siècle d’expérience dans ce domaine. Ils ont certainement été assistés par des spécialistes du FSB venus directement de la Loubianka.

Si j’en parle, ce n’est pas pour blâmer Loukachenko. Loukachenko lutte contre ZOG et contre une telle hydre, vous ne pouvez pas utiliser des méthodes libérales. Surtout quand vous ne savez même pas ce que c’est. Si Loukachenko perdait, il finirait dans une cellule miteuse, tourmenté par des agents de la CIA, probablement ashkénazes. Il n’est pas dans une position où faire des concessions serait de nature à l’aider en quoi que ce soit.

Non, j’en parle pour donner un exemple concret et très récent de ce qui se passe quand un état veut obtenir des aveux pré-rédigés par ses services d’un opposant politique, afin que chacun comprenne bien comment le Tribunal de Nuremberg a fonctionné.

C’est tout particulièrement vrai dans le cas de Rudolf Höss, le directeur du camp d’internement d’Auschwitz. C’est sur la base d’aveux délirants extirpés après un interrogatoire beaucoup plus dur que celui subi par Roman Protasevich que Höss avoua tout ce que les Alliés voulaient qu’il avoue.

Il alla jusqu’à déclarer qu’il avait fait gazer 2,5 millions de juifs à Auschwitz. Plus tard, l’histoire officielle alla jusqu’à affirmer que 4 millions de juifs avaient été gazés à Auschwitz.

C’est ensuite devenu 1,5 million.

Aujourd’hui, c’est 1,1 million, dont 900,000 juifs selon l’histoire officielle.

Pendant des décennies, ce chiffre n’a cessé de changer malgré le fait que les Alliés aient capturé, interrogé et jugé les plus hauts dirigeants de l’appareil de sécurité du Reich, y compris le personnel de ce camp, et collecté dès 1945 tous les documents administratifs qui servirent ensuite de base à leur procès.

En dépit des « aveux » et des « preuves » documentées, le système a donné des chiffres pouvant varier de 400% sur des décennies.

C’est que les « aveux » relevaient de la fiction et non de la réalité.

Rudolf Höss avant interrogatoire

Après

Vincent Reynouard a fait une excellente vidéo sur les terribles tourments qu’infligèrent les services de renseignement britanniques à cet homme pour fabriquer le mythe des chambres à gaz.

Dans le cas de Roman Protasevich, les aveux ne sont pas délirants. Il dit avoir agi en concertation avec des puissances étrangères pour renverser le gouvernement biélorusse en organisant des troubles de rue, ce qui est purement factuel. La seule chose que le KGB biélorusse a obtenu qui ne soit pas sincère, ce sont ses louanges de Loukachenko.

Cela reste très en deçà de ce qu’ont fait les services anglo-américains lors des procès de Nuremberg.

Le système globaliste fondé à Nuremberg ne regrette certainement pas de telles séances d’aveux publics.

Il y a simplement les bons et les mauvais aveux.

J’espère qu’un jour Raphaël Glucksmann sera également interrogé.

Les procès politiques qui deviennent monnaie courante en France ont exactement la même fonction. Faire défiler un opposant dans un tribunal permet d’alimenter la fiction d’une « justice » équitable tout en criminalisant l’opposition. Les juifs recherchent tout particulièrement des regrets publics pour donner à la population l’impression de la toute puissance de sa répression.

Les confessions filmées sont très fréquentes et normalisées par la télévision d’état.

Par le matraquage médiatique, les masses zombifiées réagiront hystériquement aux confessions de Roman Protasevich en se félicitant de vivre dans une démocratie sans jamais, à aucun moment, ne prendre conscience qu’elles vivent dans un système autrement plus tyrannique quoique plus habile.

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