Béziers : la « Française d’origine guinéenne » s’offre une « esclave blanche de 25 ans » pour s’occuper de ses 4 négrillons et piller la CAF

Leutnant
Démocratie Participative
08 avril 2019

Le CRAN a validé le principe du début des réparations post-coloniales.

La réduction en esclavage des Blancs est notamment expérimentée à Béziers par les Français.

Le Midi Libre :

Humiliations, rabaissements permanents, violences physiques et psychologiques… Une jeune femme de 25 ans a été abusée pendant des années.

Le hasard fait parfois bien les choses. Au début du mois de janvier, l’unité de protection sociale du commissariat de Béziers entend un père de famille pour des faits de violence sur ses enfants. Durant l’audition, pour se défendre, il dénonce les agissements de son ancienne épouse demeurant à Boujan-sur-Libron. Cela va conduire les enquêtrices à découvrir une affaire « d’esclavage moderne”.

Une Française d’origine guinéenne aurait exploité à loisir une jeune femme de 25 ans. Cette dernière a alors été discrètement entendue et a livré son calvaire : humiliations, rabaissements permanents, violences physiques et psychologiques. Bref, une sombre histoire.

Il y a quatre ans, la jeune femme, actuellement salariée d’un restaurant biterrois, devait quitter précipitamment son compagnon, violent, alors qu’elle habitait la région parisienne. La mère de cette dernière ne pouvant l’aider, sa fille a eu alors l’idée de lancer un appel à la solidarité sur les réseaux sociaux. Et c’est la suspecte, originaire de la même ville, qui s’est proposée.

Elle aurait avoué à des proches vouloir s’offrir les services « d’un esclave blanc ». Et c’est ce qui va se passer. Prétextant avoir des dettes elle aurait pris l’ensemble du salaire de sa victime. Elle l’aurait aussi poussé à faire des demandes frauduleuses aux organismes sociaux pour percevoir des prestations indues. Tout cet argent était versé sur le compte bancaire de la suspecte.

La jeune femme avait tout juste de quoi s’offrir quelques cigarettes et pour s’habiller, elle devait faire ses demandes auprès de la femme qui l’exploitait. La victime devait soigner les chiens de l’élevage clandestin de chihuahua, s’occuper du ménage et des quatre enfants de sa tortionnaire sans aucune rémunération.

Mardi, la mise en cause a été interpellée par les services de police. Elle a été présentée ce vendredi devant le parquet de Béziers. Le juge des libertés et de la détention l’a placé en détention provisoire. Elle sera jugée lundi 8 mars à 14 h, devant le tribunal de Béziers dans le cadre d’une comparution immédiate.

L’abolition de l’esclavage aura duré au final un peu plus d’un siècle et demi.

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