Assassin revendiqué d’arabes, le nouveau leader d’Israël félicité par les démocraties

Captain Harlock
Démocratie Participative
14 juin 2021

Israël est à présent dirigé par Naftali Bennett, un leader de l’ultra-droite juive.

A votre place, je n’attendrais pas trop une condamnation unanime de la part des démocraties occidentales, ni de « cordon sanitaire » pour lutter contre le racisme et le suprémacisme.

C’est une pluie de félicitations.

Merci, Madame la Chancelière Merkel, pour vos paroles chaleureuses. Nous continuerons à renforcer les relations spéciales entre Israël et l’Allemagne.

Merci, Monsieur le Chancelier @sebastiankurz. Je me réjouis de nos futurs efforts et de notre coopération.

Merci @eucopresident, je me réjouis de renforcer le partenariat d’Israël avec l’UE.

Contrairement à aujourd’hui, la presse était plus expansive à son sujet il y a quelques années.

L’Express :

Fils d’immigrants américains, Naftali Bennett, âgé de 40 ans et père de quatre enfants, a dépoussiéré un parti qui a connu son heure de gloire dans les années 1960, membre de toutes les coalitions gouvernementales de 1948 à 1992.

Représentant le courant religieux au sein d’un mouvement sioniste à l’origine majoritairement laïque, le Foyer Juif a viré à droite dans les années 1970 avant de perdre une partie de son électorat au profit d’autre partis, tombant de 12 sièges à 3 en 2009, le pire score de son histoire.

Naftali Bennett, ancien entrepreneur dans la haute technologie, joue beaucoup sur son image d’ex-officier commando, un profil apprécié dans une partie de la jeunesse.

Communiquant sur les réseaux sociaux en hébreu, anglais et français, il a aussi élargi l’audience du parti, en s’entourant de personnalités susceptibles d’attirer un électorat boudant habituellement le Foyer Juif.

Cet ancien directeur du Conseil de Yesha, l’organisme représentant les colons de Cisjordanie, a aussi tenté de rassurer les éléments les plus durs idéologiquement en signant un accord avec l’Union nationale, plus à droite.

Après avoir quitté le Likoud en mai 2012, il a créé « Les Israéliens », un mouvement doté d’un programme visant à rapprocher les laïcs des religieux et de ce qu’il qualifie de « plan de paix » avec les Palestiniens.

Ce plan, inacceptable pour les intéressés, propose l’annexion par Israël des 60% de la Cisjordanie sous son contrôle total et davantage d’autonomie pour les Palestiniens dans le reste.

Catégoriquement opposé à un Etat palestinien, Naftali Bennett revendique clairement sa place à la droite du Likoud.

« Je suis pour que Netanyahu soit le prochain Premier ministre mais nous devons être forts pour l’empêcher de faire une coalition avec les partis de gauche », confie-t-il à l’AFP.

Attaqué par le Likoud, qui le présente comme un extrémiste de droite et par les partis religieux qui le jugent trop conciliant avec le monde laïc, il n’a fait que bénéficier de ces attaques, selon l’analyste politique du quotidien Haaretz, Yossi Verter.

Ces juifs qui organisent la censure antiraciste en Occident adoptent une posture différente quand il s’agit de leurs affaires intérieures.

C’est un peu comme si un partisan de l’Algérie française venu du Québec devenait président de la république et proposait d’annexer 60% de l’Algérie actuelle, laquelle serait toujours occupée par l’armée française.

Ce qui est de la science-fiction en France est la réalité d’Israël et cela ne dérange aucune de ces démocraties qui persécutent tous ceux qui refusent le Grand Remplacement.

Tout est plus clair à mesure que les mois passent. Le principe de la suprématie raciale juive est désormais totalement normalisé tandis que les peuples blancs sont submergés par le tiers-monde et l’opposition autochtone toujours plus censurée par les entreprises juives de la Silicon Valley.

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