Allemagne : le porte-parole de l’AfD déclare à des journalistes qu’il croit tellement à l’Holocauste qu’il veut faire venir un maximum de migrants pour les gazer

Captain Harlock
Démocratie Participative
29 septembre 2020

Voilà quelqu’un qui n’est pas du tout payé par Merkel pour servir les buts des juifs.

Le Monde :

Pour avoir proposé d’« abattre » ou de « gazer » les réfugiés, Christian Lüth, un cadre du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), a été exclu sans préavis de la formation d’extrême droite, lundi 29 septembre. Le bureau exécutif du groupe AfD à la chambre basse du Parlement, le Bundestag, où l’intéressé avait par ailleurs occupé des fonctions de porte-parole, a pris cette décision à l’unanimité.

M. Lüth avait été enregistré à ses dépens par une équipe de télévision, le 23 février, quand il avait accepté de rencontrer, dans un bar de Berlin, un journaliste pour une conversation « en off », c’est-à-dire en dehors du cadre d’une interview classique, rappelle le quotidien Die Zeit dans son édition de lundi. L’entrevue a été filmée en caméra cachée et les propos pour le moins décomplexés du politicien font partie d’un documentaire qui devait être diffusé, dans la soirée, sur la chaîne privée ProSieben − l’une des plus regardées outre-Rhin.

Lors de cette entrevue, M. Lüth s’était prononcé en faveur de « l’arrivée d’encore plus » de migrants dans son pays, arguant que « plus la situation de l’Allemagne est mauvaise, mieux c’est pour l’AfD ». « Bien sûr, ça craint, pour nos enfants aussi. (…) Mais cela nous permettra probablement de continuer », poursuivait-il.

Le représentant d’extrême droite avait alors déroulé son projet pour les réfugiés : « Nous pouvons ensuite tous les abattre. Ce n’est pas du tout un problème. Ou les gazer, ou ce que vous voulez. Je m’en fiche ! »

Si le nom de Christian Lüth n’est pas mentionné dans l’émission de ce lundi soir, l’homme a toutefois été identifié par plusieurs médias, poussant l’AfD à le renvoyer.

L’homme, âgé de 44 ans, s’était déjà fait suspendre de la formation d’extrême droite en avril, après avoir revendiqué des origines « aryennes » et s’être défini comme « fasciste ». Il avait rejoint les rangs de l’AfD en 2013 et en avait occupé le poste de porte-parole du groupe parlementaire depuis l’entrée de ce parti en 2017 à la chambre des députés.

Cette affaire intervient à un moment où l’AfD, principal parti d’opposition au Bundestag, est tiraillée par des rivalités et des règlements de comptes entre son aile plus modérée et son aile radicale, proche des mouvements néonazis. Cette dernière, qui exerce une influence croissante, milite notamment pour la fin de la culture de repentance envers les crimes perpétrés par le régime nazi entre 1933 et 1945. La police a récemment décidé de la placer sous surveillance en raison de la menace qu’elle peut constituer pour la démocratie.

Je m’étonne que cet homme ait oublié de tendre le bras droit avant de dire Heil Hitler au milieu de ce bar.

Résumons :

  • L’ancien porte-parole de l’AfD au parlement allemand accepte un rendez-vous avec des journalistes d’un des plus grands médias du pays dans le cadre d’un « reportage » dédié à l’AfD et par extension, à « l’extrême-droite »
  • Ce cadre du parti explique vouloir toujours plus de migrants en Allemagne
  • Il assure aux journalistes qu’il faudra ensuite les gazer

On ne peut jamais définitivement écarter l’hypothèse qu’un demeuré parvienne à participer à la direction d’un parti nationaliste, ni d’aucun autre parti. Ceci étant dit, je ne crois pas un instant que ce Christian Lüth soit demeuré à ce point-là.

Premièrement, tous les nationalistes savent qu’un rendez-vous avec des journalistes, dans une démocratie juive, est par définition une embuscade tendue dans le seul et unique but de nuire aux nationalistes ou à leur parti. C’est pourquoi, lorsque l’on est un élu nationaliste, on fuit comme la peste les journalistes qui cherchent par tous les moyens à vous abattre et si l’on doit s’exprimer, les cadres d’un parti nationaliste le font exclusivement lors de conférence de presse publique.

Ce n’est pas le choix de Lüth, un ancien porte-parole de l’AfD qui connaît par définition les buts de la presse, qui a absolument tenu à parler à des journalistes en privé. « En off » comme on dit. Donc, Lüth veut nous faire croire qu’il a voulu parler en privé à des journalistes pour leur confier quelque chose de très important : son intention de gazer des migrants. Non sans avoir précisé qu’il adorait l’immigration pour faire de l’argent.

Voilà un étrange nationaliste.

En parlant de « gazer » des migrants à ces journalistes, Lüth fait bien sûr une allusion directe aux chambres à gaz dont les juifs gazés à Auschwitz comme Simone Veil ont souvent parlé en France [Simone Veil a été gazée à Auschwitz avant de revenir en France pour faire légaliser l’avortement, ndlr]. Tout le monde sait, parmi les nationalistes, encore plus chez les nationalistes allemands, que ces chambres à gaz sont une pure invention juive. Encore à ce jour, personne n’a jamais pu expliquer comment ces chambres à gaz sont censées avoir fonctionné, ni avec quel argent, sans ordres. Personne n’a pu produire de plans de ces chambres à gaz.

Depuis 75 ans, les juifs se contentent de montrer une petite pièce avec une porte en bois dans une ancienne prison en Pologne.

Nous devons nous contenter de « témoignages ». Le juriste juif roumain Eugène Aroneanu, célébré par le journal Le Monde, explique par exemple dans son ouvrage Dans les camps de concentration, témoignages oculaires de la vie dans les camps de la mort d’Hitler :

A 800 à 900 mètres de l’endroit où se trouvaient les fours, les prisonniers étaient entassés dans de petits wagons qui roulaient sur des rails. A Auschwitz, ces wagons avaient des dimensions variées et pouvaient contenir jusqu’à 15 personnes. Dès qu’un wagon était chargé, il était mis en mouvement sur un plan incliné qui parcourait un couloir à pleine vitesse. Au bout du couloir, il y avait un mur et dans ce mur se trouvait la porte du four. Dès que la voiture heurtait le mur, la porte s’ouvrait automatiquement et la voiture plongeait vers l’avant et lançait sa cargaison de personnes vivantes dans le four. Juste derrière elle, une autre voiture arrivait, et ainsi de suite.

Ce sont les montagnes russes de la mort.

Pourquoi un nationaliste allemand voudrait confier en privé à des journalistes que l’intention de son parti est de faire venir le plus de migrants possibles pour les gazer ? Surtout au moment où le gouvernement allemand a lancé une vaste campagne de propagande sur le péril nazi tandis que des millions de sauvages du Moyen-Orient campent dans les villes du pays ?

La réponse est assez évidente : Lüth est un agent provocateur stipendié par la Stasi pour déstabiliser le parti et empêcher la remise en cause par les nationalistes allemands des mensonges de la propagande juive. Projet qui menace gravement les fondements mêmes de l’occupation de l’Allemagne par l’internationale juive.

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