Abdelhak vend l’appartement d’une vieille dame sans qu’elle le sache

Leutnant
Démocratie Participative
18 mai 2017

 

C’est pour réparer les crimes de la colonisation.

L’indépendant :

A 81 ans, Renée est devenue une proie facile. Au moment des faits, en 2013, elle était seule, sans enfant, avec une sœur pour unique famille.

Renée possédait un appartement sur le quai de l’Escoute. Mais une mauvaise rencontre lui a fait perdre son bien : elle est devenue… locataire de l’appartement qu’elle possédait. La somme de la vente a disparu soit 179 000 euros dont 100 000 euros auraient été mis sur un compte ouvert au Maroc.

En octobre 2013, la sœur de la victime fait un courrier au procureur de la République : elle signale la présence de deux hommes qui rôdent autour de sa sœur, depuis 2011. Renée est psychologiquement faible, elle vient de perdre son fils âgé de 52 ans. Des voisins voient les meubles de l’appartement être déménagés.

Un homme en particulier gravite autour de la vieille dame. Il s’agit d’Abdelhak, 63 ans. Il a déclaré devant le tribunal correctionnel de Narbonne, vendredi dernier, qu’il aimait beaucoup cette femme.

La mère du prévenu et Renée sont voisines, elles prennent le café ensemble. De fil en aiguille, Abdelhak s’était rendu utile. Le médecin traitant le voyait souvent avec Renée, il était aussi prétendument un « intermédiaire » entre sa sœur et les autres interlocuteurs. Notamment, on retrouve le mis en cause chez le notaire pour formaliser la vente de l’appartement en mars 2013.

C’est un tiers qui l’avait acheté en bonne et due forme, c’est Abdelhak qui aurait empoché la somme. Me Philippe Clément s’occupe de défendre les intérêts de cette femme âgée qui se retrouve sans appartement. Elle a une retraite de 1 800 euros qui ne suffisent pas à payer son hébergement dans une maison spécialisée. Le notaire aurait déclaré que la victime était en pleine possession de ses moyens. Ce qui n’était pas l’avis de l’expert psychiatre qui a conclu à un « trouble du jugement et du raisonnement. Elle n’était pas capable de discerner la valeur de ses biens ».

Selon le prévenu, Renée avait l’intention d’en faire son héritier. Ce ne sera pas le cas. Les faits sont pris au sérieux par la justice, une information judiciaire avait été ouverte. Le prévenu avait même fait deux ans de détention provisoire avant d’être jugé vendredi dernier. Le parquet avait requis 30 mois de prison avec sursis avec une mise à l’épreuve de 18 mois. Le tribunal a suivi la peine principale soit 30 mois avec sursis mais a décidé un sursis mise à l’épreuve de 20 mois avec l’obligation d’avoir une résidence en France dans ce laps de temps. Il devra rembourser la victime.

Il faudrait songer à appliquer la charia aux bougnoules.